Chapitre 6
« Chère sœur,
Je ne sais pas où tu es n’y comment tu te portes, mais ça fait longtemps que je ne t’avais pas écrit de lettre… Mais seulement arrivera t-elle à destination ? Ici (c'est-à-dire en plein désert), tu manque à tout le monde : Vash, Wolfwood et moi… Cela fait depuis peu que je me suis libérée de Knives, j’aurais pensé quand retrouvant les garçons tu serais avec, puisque que la dernière fois je t’ai vue en leur compagnie. Mais je ne perds pas espoir, et je ne le perdrais plus jamais car une longue partie de ma vie à été ravagé par l’ennemi.
Les soleils ont beaux briller, il ne me rendront pas cette vie volée, que j’aurais tellement voulue passer avec toi, Imoen…
Tu sais, on à recueillit un jeune enfant ! Il était coincé sous une pierre ! En pensant à toi je suis devenue très gentille et douce avec lui…
Il à des côtes cassées, tu aurais pus facilement guérir cette âme en peine !
Enfin…le temps c’… »
Shone pris la lettre et la déchira laissant s’envoler les bouts de papiers colorés par l’encre.
Les trois garçons faisaient une petite sieste, mais la jeune femme ne trouvait vraiment pas le sommeil. Celle-ci regardait le ciel bleu en touchant le sable chaud de son autre main. Malgré que la grande tueuse ne tuait plus, elle avait toujours ses deux magnifiques magnums sur elle, comme pour se protéger…d’ailleurs Vash aussi avait un flingue !
La jeune fille se retourna de son caillou pour voir où en était le sommeil des hommes : un peu agité, mais toujours aussi paisible. Elle sourit en voyant ces êtres dormir, elle était sûre que sa sœur aurait fait pratiquement pareil si ce n’est en leur sautant dessus en criant : DEBOUT C’EST L’Heure !!! Shone ria doucement à cette pensée, ce qui lui remonta un peu plus le moral. L’ex-tueuse se remit dos contre le rocher et observa l’œil vide et sans pensées le sable.
Tout était si calme ici… Quand soudain, sa vue se troubla et son ouïe semblait ne plus fonctionner, c’était étrange mais Shone ne pouvait plus bouger ni agir : elle était comme dans un autre monde, hors de l’espace et du temps.
Celle-ci se trouva d’un coup dans un somptueux palais royal, la lumière y pénétrait aisément à travers des carreaux de couleur rouge/orange. Dans les couloirs il y avait une femme assez jeune d’environ vingt tenait par la main deux petites filles de 5 ans à peu près. Devant ce groupe se trouvait une personne encapuchonnée d’un air assez sombre. Shone Daymon avait l’impression d’être un fantôme qu’on ne voyait pas : elle flottait même dans l’air…
Une des petites filles avait des cheveux bruns et l’autre des cheveux blonds. La personne qui les accompagnait avait des cheveux d’argent et une tenue de guerrier par rapport aux enfants qui portaient de belles robes de satin vertes et bleues. «
« Mais…c’est moi, murmura l’ex-tueuse en regardant la fille aux cheveux bruns »
C’est l’homme encapuchonné dit la première phrase :
« Princesse Animie, ne vous inquiétez pas, votre jeune sœur la Dauphine Mirrah est entre de bonnes mains et nous la guériront…
Je n’aime pas vos méthodes ministre ! gomella Animie, -qui est la femme du milieux- en lâchant avec regret la main de l’enfant aux cheveux bruns.
Mirrah ! »
La dauphine blonde se précipita sur Mirrah pour ne pas qu’elle y aille mais la main d’Animie la tenait fermement tandis que l’élue se mit derrière l’homme.
Shone pensa :
« Voilà comment tout à commencer… »
Il attrapa la main de la princesse et l’emmena vers une porte en bois énorme, proche tandis que Elfîne (la sœur de Mirrah, la blonde) se s’accroupissait et pleurait car elle devait sûrement savoir le sort réservé à sa jeune sœur.
Le fantôme suivit les deux individus qui entrèrent dans une grande pièce sombre remplies de machines bizarres. Le ministre coucha la fille sur la plaque en faire et l’attacha avec des ceintures fermement. Mirrah ne disait rien : elle poussait jus quelques gémissements de peur. Shone vit que le méchant homme appuya sur une manette et la vision s’estompa peu à peu sur l’image d’Elfïne qui criait vautrée par terre :
« NOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNN ! »
Puis, elle revit le désert chaud et aride, la tête encore pleine de ses visons horribles.
Alors celle-ci pensa, avec un fort mal de tête :
« A cause de cet homme ma vie à été ruinée…amen.. »
Fin du Chapitre 6